Je ferme les yeux
Et j'essaie d'imaginer
Une Terre non souillée
Par l'homme, son gardien, protégée
Veillant sur elle avec bonté et générosité.
L'Homme a détruit la Terre
Oubliant son engagement
Qu'il le lie à Son Seigneur; le Clément.
Je ferme les yeux
Et je pleure
De cette terre brûlée et surexploitée.
Et je pleure
De cette faune à jamais disparue
Que nos enfants ne connaîtront plus.
Pardonne nous Seigneur
De ne pas avoir respecté notre serment
De la protéger et de l'aimer.
Nous serons jugés pour nos faiblesses et le mal
Que nous lui avons fait.
Et je pleure
De ne pas avoir lutté pour la préserver.
Pardonne moi ma terre nourricière
De ce que l'Homme t'a infligé.
Toi qui va nous accueillir
Pour notre ultime voyage
Sans rancoeur tu nous recevras
Avec tendresse et humilité.
La rédaction